Comment tendre vers un voyage durable?

On en parle depuis plusieurs années, voyager a un impact tangible sur l’environnement. Comment faire pour voyager en laissant le minimum de trace possible? Quelques gestes peuvent faire toute la différence. Voici cinq idées pour que votre prochaine escapade se rapproche davantage du voyage durable.

Le kilométrage entre le lieu qu’on souhaite visiter et le lieu où l’on demeure est une donnée importante quand vient le temps de choisir sa destination. Favorisez des destinations à proximité de votre lieu de résidence, que ce soit au Québec ou au Canada. Par exemple, le Québec recèle de trésors peu visités comme les îles Mingan ou encore le parc Forillon.  

Pensez aussi à voyager en basse saison et, si possible, évitez les lieux de forte affluence touristique. Votre voyage vous coûtera moins cher, mais surtout vous ne participerez pas au problème du surtourisme. Ce phénomène caractérisé par la surabondance de visiteurs, qui entraine généralement une dégradation des lieux visités et une baisse de la qualité de vie de leurs habitants, est fort heureusement de plus en plus pris en considération, tant par les destinations que par les voyageurs.

Au moment de choisir votre hébergement, recherchez des établissements certifiés et reconnus par le Conseil mondial du tourisme durable, comme Biosphere ou Clé Verte, car ils contribuent à la préservation de l’environnement et au respect des communautés locales. Si vous ne trouvez pas ces accréditations dans vos recherches, vous pouvez considérer d’autres sceaux de durabilité tels que Écocertifié (écocertification fournie par Travalyst) ou encore l’écolabel européen EuEcolabel. Vous pouvez aussi choisir un hébergement sur la plateforme Vaolo, une référence en matière de voyages à impacts socio-économiques, culturels et environnementaux positifs.

D’ailleurs, Le Monastère des Augustines est fier d’être un hébergement écoresponsable, tel que démontré par notre certification 5 Clé Verte, soit la note la plus élevée en matière d’évaluation environnementale pour l’industrie hôtelière. Le Monastère est également certifié Biosphere depuis 2024, une certification qui, pour sa part, témoigne de ses efforts d’alignement sur les 17 objectifs de développement durable et sur l’Agenda 2030 de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Le tourisme est responsable de 8% des émissions de carbone sur la planète, dont 49% proviennent de l’avion^[1]. Il est donc préférable de réfléchir soigneusement au moyen de transport choisi et de voyager près de chez soi en voiture, en train ou en transport en commun. Toutefois, si vous souhaitez prendre l’avion, il est possible de calculer son empreinte carbone ou de choisir une compagnie aérienne qui prend des mesures pour réduire la pollution par le carbone.

Le site atmosfair.de établit un classement des émissions par compagnie aérienne. Plusieurs d’entre elles offrent désormais des crédits compensatoires aux consommateurs.

Lorsque nous parlons d’empreinte carbone liée aux vols aériens, nous examinons les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les avions pendant leur fonctionnement.

L’empreinte carbone d’un vol dépend de la distance parcourue entre les aéroports de départ et d’arrivée.

Le calcul tient compte des émissions de CO₂ provenant de la combustion du kérosène pendant le vol, ainsi que des émissions liées au transport et à l’extraction du pétrole pour produire ce kérosène.

Les émissions sont généralement exprimées en « équivalent CO₂ » (CO₂e) pour homogénéiser les différents gaz à effet de serre.

Vous voulez compenser votre empreinte carbone lors de votre prochain voyage durable? Vous pouvez le faire grâce à divers calculateurs de carbone comme celui de Destination Québec cité qui, en collaboration avec Carbone boréal (de l’Université du Québec à Chicoutimi), vous permet de planter des arbres dans la forêt boréale. Celle-ci joue un rôle primordial dans la lutte contre les changements climatiques.

Plus simplement, vous pouvez aussi privilégier les déplacements sur place à pied, à vélo ou encore en transport en commun local afin de diminuer les traces de votre passage.

Consommer localement participe aussi à l’amélioration des conditions de vie des citoyens du pays visité. Évitez les grandes chaines internationales et mangez de préférence dans des restaurants tenus par les habitants du pays que vous visitez.

Participez à des activités touristiques qui bénéficient aux habitants. Par exemple, achetez des souvenirs d’artisans et d’artistes locaux ou embauchez des guides du coin pour vos excursions. Votre voyage n’en sera que plus enrichissant et vos anecdotes encore plus extraordinaires.

Si le tourisme durable consiste à ne pas dégrader l’endroit visité, le tourisme régénératif consiste, lui, à améliorer l’endroit pour les générations actuelles et futures. N’hésitez donc pas, si le cœur vous en dit, à faire du bénévolat dans le pays visité. On peut par exemple aller aux Maldives pour aider à la conservation des requins-baleines ou encore travailler dans un orphelinat aux iles Fidji. Il y a plus de 360 programmes de voyages régénératifs dans le monde entier, que l’on peut trouver sur le site www.goabroad.com.

Saviez-vous que Le Monastère des Augustines est un lieu de tourisme régénératif? En effet, quand vous visitez Le Monastère, vous contribuez à sa mission sociale qui est de prendre soin de ceux et celles qui prennent soin, notamment les proches aidants.

^[1] Source: https://sustainabletravel.org/issues/carbon-footprint-tourism/, consulté le 19 septembre 2024.