Endroits coups de cœur des employés du Monastère des Augustines
Nous avons demandé aux employés du Monastère des Augustines de vous partager leurs endroits coup de cœur afin de vous permettre de découvrir ses recoins les plus secrets aux plus convoités.
Mélissa, chargée de projet à l’engagement social
La majorité des visiteurs du Musée sont déjà passés devant la porte du Tour. Grâce à son grand contenant cylindrique de bois muni d’un mécanisme lui permettant de tourner sur lui-même, le Tour permettait, au temps du cloître, un échange restreint avec le monde extérieur.
Outre un tel usage «ordinaire», le Tour du monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec a aussi servi lors d’un épisode souvent méconnu de l’histoire de la ville : l’abandon d’enfants au XIXe siècle. Entre 1801 et 1845, les Augustines ont accueilli près de 1400 enfants abandonnés anonymement dans le Tour et en ont assuré le placement au sein de familles d’adoption.
Pour Mélissa, c’est l’endroit le plus expérientiel du Monastère. Il permet de faire un véritable voyage dans le temps, de changer notre perspective contemporaine pour pleinement s’imaginer et ressentir la réalité d’une autre époque. Lorsque Mélissa présente le Tour aux invités en visite, ceux-ci sont particulièrement fascinés et touchés par ce lieu :
« J’ai rencontré au cours des années plusieurs invités qui, en découvrant son histoire, ont eu les larmes aux yeux. Un en particulier nous a confié être un enfant adopté. Quand j’imagine les enfants déposés dans le Tour, je pense à toutes les dimensions de l’expérience humaine; les plus sombres, comme la souffrance, l’abandon et la maladie, mais aussi les plus lumineuses, comme l’espoir, l’amour et la résilience. Les Augustines, comme le Tour, accueillaient toutes ces facettes de l’être sans jugement. Elles offraient un refuge et la chance d’un nouveau départ. »
Mélissa, chargée de projet à l’engagement social
Julie, responsable de la programmation
Pour Julie, il n’y a pas de doute : l’entrée du Chœur est son endroit favori.
« Lorsque j’emprunte la passerelle pour aller à mon bureau le matin, je me glisse toujours dans l’entrée du Chœur pour voir et entendre nos chères Augustines. J’aime aussi observer les gens qui se sont joints à elles ce matin-là. Évidemment, la beauté et la grandeur du lieu m’appellent à chaque fois. C’est cependant la présence des Augustines qui me touche davantage. »
Julie, Responsable de la programmation
Audrey, responsable du Centre d’archives
On trouve au Monastère des Augustines deux escaliers anciens. Ils ont été vraisemblablement reconstruits après l’incendie de 1755 qui a ravagé une grande partie des bâtiments de l’époque. L’escalier que l’on vous présente aujourd’hui est accessible au public, ainsi qu’aux employés du Monastère. Il se trouve à la jonction de l’aile du jardin et du Noviciat. Il a été construit par M. Joseph Auger et son installation a été complétée en 1757.
« Juste à m’imaginer toutes ces femmes courageuses qui ont trouvé appui sur ces rampes après une dure journée de labeur à prendre soin de son prochain, j’en ai des frissons! Des pas lourds de sens ont gravi ces marches, les faisant pencher avec le temps.»
Audrey, responsable du Centre d’archives
Lisa-Marie, coordonnatrice de projets en muséologie
Notre collègue adorée du Musée a la chance de travailler dans un lieu assez unique, soit les voûtes du Monastère des Augustines.
« Lors de ma première journée de travail, j’ai eu la chance de circuler dans les voûtes pour accéder à mon bureau. J’ai d’abord été frappée par la portion à découvert du cap Diamant, duquel les voûtes émergent d’une manière si naturelle qu’on dirait presque qu’elles ont été façonnées en même temps que le cap. Déjà, on se sent dans un lieu hors du temps.
Mon bureau, tout comme les voûtes, est un heureux mélange de plusieurs époques. Selon les fouilles archéologiques réalisées en 2007, l’un des murs serait un vestige d’une cuisine datant de 1647. On y trouve aussi un puits aménagé entre 1739 et 1742. Différents canaux, creusés à même le sol, alimentaient ce puits.
Aujourd’hui encore, il arrive qu’on y retrouve des traces d’eau lors de journées particulièrement pluvieuses; souvenir d’une époque révolue, mais non oubliée. »
Lisa-Marie, coordonnatrice de projets en muséologie
Catherine, conseillère aux services aux organisations
Les endroits coups de cœur de notre rayonnante Catherine sont les salles de soin du Monastère des Augustines.
« Dès que j’entre dans une salle de massage, je m’imprègne de la douce odeur de l’huile essentielle 1639. Je me sens bien et en sécurité. Comme si j’avais mon propre petit cocon douillet juste pour moi. L’accueil de la massothérapeute, la lumière tamisée, la musique apaisante : j’anticipe le bon moment de détente que je vais vivre. Pour moi, ces 60 minutes passées dans ces salles sont génératrices de relaxation et d’énergie. Je sens que je me gâte. En plus, je peux en profiter directement sur mon lieu de travail. Magique! »
Catherine, conseillère aux services aux organisations
Mathilde, chargée de projets pour les services aux proches aidants
L’endroit favori de Mathilde est l’escalier du Tour et son horloge.
« Quand j’emprunte cet escalier, il y a une odeur qui m’est familière et qui me transporte dans le temps, dans le passé de mon histoire personnelle… Et cette magnifique horloge qui rappelle le temps si précieux qui s’écoule. L’importance du moment présent et du retour à soi pour mieux aller vers les autres. D’ailleurs, ce qui me frappe chez les Augustines, c’est leur dévouement. Elles étaient des femmes d’action, mais elles prenaient également le temps d’être dans la contemplation afin de rester centrées et de nourrir le sens de leur mission.»
Mathilde, chargée de projets pour les services aux proches aidants
Isabelle, adjointe de direction
Le corridor des chambres Authentiques au Monastère des Augustines se distingue beaucoup des autres corridors d’hôtel.
« Lorsque je sens un besoin de retrouver un état de calme, je m’y rends et je marche lentement. La chaleur accueillante de cet étage, ses œuvres d’art et le silence qui y règne m’apaise. À chaque pas, je pense aux Augustines qui habitaient ces chambres, ces femmes qui ont consacré leur vie au bien-être des autres. Elles m’inspirent et cela m’amène à offrir le meilleur de moi-même. L’esprit de ce lieu m’apporte un sentiment de sérénité et de gratitude. »
Isabelle, adjointe de direction
Karine, responsable administrative des services techniques
Grâce à son travail, Karine a l’occasion de fréquenter des endroits méconnus du reste des employés. Son endroit favori? Les combles du Monastère.
« Quand j’entre dans les combles, je me sens privilégiée. J’aime me laisser envahir par l’histoire de cet endroit méconnu et délaissé. L’odeur des murs, l’architecture de l’entretoit avec ses immenses poutres de bois, la fraîcheur et l’absence d’activité et de bruit me traversent. Chaque pas sur ces planchers qui craquent me rappelle la chance que j’ai de pouvoir être ici tous les jours. »
Karine, responsable administrative des services techniques
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