Portrait d’une ambassadrice: Martha Bate Price
Le Cercle des ambassadrices du Monastère des Augustines est un réseau de femmes accomplies, qui désirent contribuer à assurer la pérennité et la mise en valeur du patrimoine des Augustines, soutenir la mission sociale de mieux-être des individus, et de faire rayonner l’offre du Monastère auprès des membres de leur entourage. Ce mois-ci, nous aimerions vous présenter le premier portrait d’une ambassadrice: Martha Bate Price. Une femme de cœur et de tête, qui tient à cœur la réussite du Monastère.
Quel est votre parcours professionnel et personnel?
J’ai débuté ma carrière à l’Hôpital d’Ottawa en hématologie. Par la suite, je me suis mariée et j’ai eu quatre enfants. Toute la famille a déménagé à Rabat, au Maroc lorsque mon mari a obtenu un poste pour l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Je n’avais pas d’emploi rémunéré, mais je travaillais beaucoup! Nous nous sommes ensuite installés au Sénégal et au Kenya, où nous avons vécu 12 années exceptionnelles. J’ai d’ailleurs travaillé au musée national de Nairobi et j’ai côtoyé Mary Leakey, la paléontologiste britannique. Ensuite, la famille est revenue au Québec. J’ai travaillé au sein du Musée du Fort et depuis plus de vingt ans, je m’occupe de l’Auberge Saint-Antoine avec mes enfants.
Qu’est-ce qui vous touche dans l’offre du Monastère et qu’est-ce qui vous a inspirée à devenir ambassadrice?
J’adore être au Monastère! J’apprécie particulièrement la sensation de me déposer quand je suis dans le lieu; c’est presque comme si quelqu’un me flattait! Il s’agit d’un antistress pour les gens comme moi!
Physiquement, le bâtiment est extraordinaire, et je considère qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre de restauration!
Les Augustines me touchent beaucoup par leur attitude extraordinaire. Ça ne doit pas toujours être facile d’avoir des gens dans leur milieu de vie.
Qu’est-ce que c’est pour vous le don?
Pour moi, le don n’a jamais été forcé, il a toujours fait partie de ma vie. On en parlait en famille. Où j’ai grandi en Ontario, il n’y avait pas de patinoire pour patiner et jouer au hockey. Mes grands-parents ont donné l’argent nécessaire pour faire la patinoire. C’était un acte naturel.
Chaque jour je veux être utile et accomplir quelque chose pour rendre la vie plus intéressante.
Quelle est votre implication philanthropique?
Je m’implique à travers la fondation familiale, la Fondation Virginia Parker, qui initialement soutenait principalement la musique. Maintenant, ce sont mes enfants qui s’occupent de la fondation, et nous faisons des rencontres familiales pour choisir les causes à encourager.
Quel a été le moment le plus significatif de votre vie où la dynamique de donner et de recevoir était présente?
À notre retour de l’Afrique, j’ai réalisé que j’étais complètement insouciante lorsque j’avais quitté le Québec 12 ans plus tôt. Ça m’a frappée à quel point les gens ne semblaient pas conscients de ce qu’ils avaient. Encore aujourd’hui, lorsque j’ouvre le robinet et que l’eau chaude coule, je suis tellement reconnaissante. Il y a tellement de choses qu’on tient pour acquis. Je suis tellement reconnaissante pour les gens et les choses autour de moi; la gratitude est vraiment enracinée en moi.
Qu’est-ce qui vous passionne?
Les belles choses! Avec mes enfants, j’adore visiter les musées et aller à des concerts. Je trouve aussi fascinant de pouvoir rencontrer et côtoyer des gens intelligents. Je suis impressionnée par l’intelligence et le sens de l’humour… qui est très important pour moi!
Si vous pouviez retourner dans le passé, quel message livreriez-vous à la jeune femme de 20 ans que vous étiez?
Je lui dirais : « ouvre tes yeux et tes oreilles, regarde autour de toi et permets-toi de vivre dans des circonstances qui ne sont pas nécessairement celles que tu as choisies. Sois flexible et apprends de ce qui arrive. » Il y a des leçons à apprendre partout!
Comment prenez-vous soin de vous?
Je viens au Monastère! Je fais un peu d’exercices, je me pousse aussi à faire des choses qui sont difficiles et que je n’ai pas envie de faire. Ce serait trop facile de rester dans le sofa alors j’aime me pousser et pouvoir me dire : «I did it»!
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour l’avenir?
J’aimerais bien commencer à vivre ma dolce vita!