Portrait d’une ambassadrice: Anne Delisle
Le Cercle des ambassadrices du Monastère des Augustines est un réseau de femmes accomplies, qui désirent contribuer à assurer la pérennité et la mise en valeur du patrimoine des Augustines, soutenir la mission sociale de mieux-être des individus, et faire rayonner l’offre du Monastère auprès des membres de leur entourage. Découvrez aujourd’hui le portrait d’Anne Delisle, une de nos ambassadrices.
Quel est votre parcours professionnel?
Je suis dentiste de profession, et c’est aussi ma passion. J’adore ce que je fais, j’en mange! Mes deux parents étaient dans le domaine de la santé : ma mère, infirmière et mon père, cardiologue pédiatre. Ma mère a fait son cours à l’Hôtel-Dieu de Québec chez les Augustines. Depuis que je suis jeune, je gravite dans le Vieux-Québec, autour des monastères des Augustines et des Ursulines, mon école primaire et secondaire. Les valeurs des Augustines et la vocation de la santé faisaient partie de mon quotidien. Ce n’est donc pas un hasard si j’ai choisi une profession en lien avec la santé.
En 2010, j’ai limité ma pratique au domaine de l’implantologie dentaire qui exploite bien le côté chirurgical et prothétique de ma profession. Je donne également de la formation auprès des diverses professions du domaine dentaire, ce qui me permet de maintenir à jour mes connaissances et de pouvoir les partager.
Ce qui me motive le plus dans mon travail est d’améliorer la qualité de vie des gens, leur santé globale.
Quel est votre cheminement personnel?
Mon cheminement du côté de la musique a fait que j’ai eu la chance d’apprendre le violon alto pendant près de dix ans. J’étais à l’époque dans La Société musicale Le Mouvement Vivaldi!
Du côté sportif, j’ai pratiqué une multitude de sports d’équipe et individuels. Étant née et ayant été élevée au bord du lac Beauport, le canoë-kayak de vitesse fut mon autre passion et ma vocation jusqu’à encore aujourd’hui : tantôt athlète, entraîneuse et maintenant impliquée dans le conseil d’administration du Club de canoë-kayak de Lac-Beauport.
J’ai représenté le Canada comme athlète, entraîneuse et chef de délégation aux Championnats mondiaux juniors. Le sport m’a appris plusieurs valeurs dont la détermination, la volonté de réussir et le respect.
Qu’est-ce qui vous touche dans l’offre du Monastère et qu’est-ce qui vous a inspirée à devenir ambassadrice?
« Le corps sain dans un esprit sain » me rejoint vraiment.
C’est aussi la façon dont les Augustines traitaient les patients qui me touchent beaucoup. J’ai eu le privilège de voir mes parents traiter des patients bien au-delà de leur maladie. Ils considéraient la personne dans son entièreté. C’est ce qui m’inspire aussi dans ma pratique, d’avoir une vue globale de la personne devant soi.
Également, André Couture, mon mari, est une personne très inspirante. Il s’est impliqué dès le début du projet des Augustines et maintenant il agit à titre de fiduciaire de la Fiducie du patrimoine culturel des Augustines. Il m’a parlé du Cercle des ambassadrices, et j’ai accepté la mission de véhiculer la bonne nouvelle!
Qu’est-ce que c’est pour vous le don et la philanthropie?
Pour moi, le don c’est de donner du temps ou de l’argent, à la mesure de ce qui est possible pour chacun. C’est aussi pour moi d’offrir son talent. Faire profiter aux autres de notre talent et nos qualités. C’est de donner sans compter, pour faire la différence. Je crois vraiment que chaque personne a un rôle à jouer dans la société, et c’est important que chacun mette à profit son talent.
Philanthropie – « mettre l’humanité au premier plan de ses priorités ». C’est ce que j’essaie de faire du mieux que je peux tous les jours et quand je m’implique.
Améliorer la vie des autres, c’est vraiment ce qui me motive.
Quelle est votre implication philanthropique?
Je m’implique au sein du conseil d’administration du Club de canoë-kayak du Lac-Beauport. Je suis aussi membre du conseil d’administration de la Fondation des Ursulines de Québec.
Quel a été le moment le plus marquant de votre vie?
Il y en a eu plusieurs : la décision de prendre ma retraite sportive, la rencontre de mon mari, la naissance de mes enfants, lorsque j’ai décidé au plan professionnel de me dédier uniquement à l’implantologie. Une épreuve personnelle récente m’a permis de trouver mon bonheur et de pouvoir le partager.
Qu’est-ce qui vous passionne?
Ma profession me passionne vraiment. Également, tout ce qui est relatif à la santé, tant mentale que physique : la nutrition, la psychologie et le sport.
Si vous pouviez retourner dans le passé, quel message livreriez-vous à la jeune femme de 20 ans que vous étiez?
N’aie pas peur de sortir de ta zone de confort. Va à la découverte de nouvelles choses et suis davantage ton instinct. À 20 ans, tu n’es généralement pas consciente de ton instinct. Entoure-toi d’un mentor, d’un guide qui pourra t’aiguiller.
Une citation qui vous inspire?
« Si tu veux être triste, vis dans le passé, si tu veux être inquiet, vis dans le futur et si tu veux être en paix, vis dans le présent. » (Citation attribuée à Lao-Tseu)
Tes seules limites c’est toi qui te les mets.
Quand vous voulez vous détendre, que faites-vous?
Détente, c’est quoi? Mettre la switch à off, je fais ça quand je dors la nuit!
La meilleure façon de me détendre est de faire du sport, car il y a une libération instantanée d’endorphines, hormones responsables de cette douce sensation de bien-être. C’est par le sport que j’élimine mon stress et mes frustrations. Les activités qui me font le plus de bien c’est le stand-up paddle ou le kayak. Le côté apaisant et libre d’être sur l’eau.
Quels sont vos prochains défis?
Je souhaite continuer ma quête d’équilibre et demeurer centrée et en contact avec mon bonheur pour faire en sorte que les gens autour de moi puissent profiter de ce bonheur.