Portrait de l’ambassadrice: Britta Kröger
Le Cercle des Ambassadrices du Monastère des Augustines est un réseau de femmes accomplies, qui désirent contribuer à assurer la pérennité et la mise en valeur du patrimoine des Augustines, soutenir la mission sociale de mieux-être des individus, et faire rayonner l’offre du Monastère auprès des membres de leur entourage. Ce mois-ci, nous vous présentons le portrait de l’ambassadrice Britta Kröger, une femme engagée dans sa communauté.
Quel est votre parcours de vie?
C’est un parcours qui a été guidé par l’amour. Née en Allemagne, avec en poche un diplôme de « Industriekaufmann »… c’est-à-dire commerçant industriel (cela n’existe pas au Canada), j’ai quitté le pays à la fin de mes 19 ans pour aller rejoindre l’homme que j’aimais à Paris. J’y ai vécu plus de 30 ans. J’ai été mannequin pour l’agence Glamour et je faisais principalement des défilés. Comme c’était périodique, j’avais le temps pour autre chose. J’ai alors créé d’abord une agence de collections européennes et, ensuite, j’ai créé ma propre marque de prêt-à-porter, ce qui m’a d’ailleurs permis d’avoir comme clients des gens que j’avais rencontré en tant que mannequin.
J’ai créé ensuite mon bureau de conseils mode et lifestyle qui existe depuis 1995, à Paris. Encore aujourd’hui, le bureau est en opération. Je suis en communication quasi quotidienne avec mon équipe. Comme consultante, je fais des missions pour différents clients, dont Simons.
Depuis 10 ans, je fais des allers-retours entre Paris et Québec. J’ai aussi marié l’amour de ma vie le 1er aout 2015 et je suis maintenant domicilié dans un petit paradis de Québec, sur l’ile d’Orléans.
Qu’est-ce qui vous touche dans l’offre du Monastère et qu’est-ce qui vous a inspirée à devenir ambassadrice?
On a une réalité de vie qui s’accélère et on doit trouver des oasis pour s’arrêter. Ici au Monastère, on a une oasis, laquelle, en plus, se trouve en ville. Quand je viens me poser ici, je me sens dans un cocon, sans être isolée. Avant même l’ouverture du Monastère, j’ai choisi de m’engager comme ambassadrice parce que je crois vraiment à la nécessité d’une parenthèse comme le Monastère pour s’arrêter et faire une pause. Je ne suis pas obligée d’aller jusque dans les montagnes du Népal; je peux la trouver ici-même.
J’ai pu rencontrer au cours de la vie des rabbins, des imams, des prêtres catholiques et des pasteurs protestants. Je ressens souvent en leur présence une paix, une sérénité; ils ont comme un œil plus positif sur le monde et la vie. Sans être forcément pratiquante religieusement, je trouve qu’il y a une aura qui rejaillit sur nous. J’ai ressenti la même chose en rencontrant les augustines; elles semblent tellement heureuses et rayonnantes. Le Monastère est vraiment un îlot de paix. Je ne veux pas rendre cela mélancolique ou mielleux… Il faut vraiment venir le vivre, s’offrir un weekend pour comprendre comment on sort d’ici, même après un court séjour.
Je suis humblement fière et touchée d’être ambassadrice et j’en fais la promotion à travers le monde pendant mes voyages!
Qu’est-ce que représentent pour vous le don et la philanthropie?
C’est quelque chose que j’ai appris ici au Québec, au Canada. Les gens s’impliquent beaucoup dans leur communauté. J’ai compris à quel point c’est important de s’impliquer. L’État ne peut pas tout faire. Pour moi la philanthropie est une manière de compléter ce que les entreprises et le gouvernement font.
On est tous occupés avec nos familles et nos projets, mais en s’impliquant on s’enrichit énormément. Ce que je donne comme temps, je le reçois en gratitude, en sentiment d’avoir participé à faire la différence. C’est très gratifiant.
Quelle est votre implication philanthropique?
J’ai aidé à créer le Marché de Noël allemand à Québec. Les fêtes sont pour moi une période de partage. Le Marché est donc un évènement communautaire, sans droit d’entrée. Il y a plein d’activités culturelles festives pour toute la famille et, évidemment, c’est dehors, pour profiter de l’hiver québécois!
Je m’implique aussi au sein du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Québec, parce que je crois à l’impact positif de la musique classique sur notre bien-être, notre santé mentale et notre entourage. Ce n’est pas nécessaire de connaître ce qui est joué, l’apaisement et l’enchantement est le même dans tous les cas.
Je m’implique aussi avec la Fondation Lise Watier et le YWCA. Je trouve extraordinaire ce que font les femmes qui s’occupent de l’organisation! Leur leitmotiv : positiver!
J’ai accepté de m’impliquer comme gouverneure du Bal du maire de Québec, parce que le but de la soirée est de soutenir les jeunes en décrochage scolaire, et la santé mentale des jeunes est une cause qui me tient vraiment à cœur. On focalise sur un soutien par le sport, la musique et les arts… Il ne faut pas sous-estimer le bénéfice que les jeunes en tirent pour leur concentration, leur ambition et leur épanouissement.
Quel a été le moment le plus marquant de votre vie?
La naissance de mes deux fils! C’est quelque chose pour lequel on ne peut pas réellement se préparer. Le processus de la grossesse et de la naissance est tellement inattendu. J’ai réellement compris ce qu’est l’amour d’être parents lorsque je suis devenue moi-même mère. Nos enfants sont parfois un miroir de nos limites, certaines à dépasser, d’autres à accepter.
Qu’est-ce qui vous passionne?
Mon mari! J’ai juste envie de le rendre heureux! Il est vraiment un exemple d’humanité. J’admire à quel point il veut faire du bien et faire plaisir aux autres et à sa famille. Même si nous sommes tous les deux bien occupés, je crois profondément que le romantisme et la tendresse dans un couple doivent être soignés tous les jours.
Si vous pouviez retourner dans le passé, quel message livreriez-vous à la jeune femme de 20 ans que vous étiez?
Mon message n’a jamais changé : « vis la vie pleinement, aime les gens autour de toi et souris; ça donne moins de rides et en plus c’est contagieux! » J’ajouterais aussi : « ne vis pas à travers le regard de l’autre et sois celle que tu veux réellement être. »
Une citation qui vous inspire?
« Vive la vie! » C’est aussi simple et peu philosophique que cela finalement!
Quand vous voulez vous détendre, que faites-vous?
Je monte à cheval et je m’en occupe de A à Z. C’est mon Prozac! Tous les cavaliers te diront qu’il est possible d’arriver les dents serrées, mais lorsqu’on monte son cheval, qu’on le brosse, qu’on nettoie le box, on quitte et on se demande: quel était le problème ce matin?! C’est fabuleux.
Quels sont vos prochains défis?
Je ne me fixe pas de défis. Certaines choses se présentent à moi. Je veux me laisser la latitude, l’ouverture, de pouvoir choisir sur-le-champ avec le temps et l’énergie que j’ai. Il faut embrasser la vie.