10 principes de l’alimentation intuitive
Avez-vous déjà entendu parler de l’alimentation intuitive? Cette approche bienveillante, qui encourage le respect de nos propres besoins, compte plusieurs bienfaits pour la santé. Dans ce billet, Karine Gravel, nutritionniste et docteure en nutrition, vous propose d’explorer l’alimentation intuitive et ses 10 grands principes, formulés par les diététistes Evelyn Tribole et Elyse Resch.
Qu’est-ce que l’alimentation intuitive?
Appuyée par des données scientifiques, l’alimentation intuitive est notamment proposée comme solution de remplacement aux diètes amaigrissantes. Ciblant les signaux physiologiques liés à la faim ainsi que le rassasiement pour réguler la consommation d’aliments, elle vise une stabilisation du poids à long terme et prend en considération les émotions qui sont liées à l’alimentation. De plus, elle avance que les préférences alimentaires agissent comme garantes de la qualité des aliments consommés. L’alimentation intuitive invite également à prendre conscience, sans jugement, des motivations qui nous portent à manger au-delà de la sensation de rassasiement et pour d’autres raisons que la faim.
Une occasion d’explorer l’alimentation intuitive
Pour apprivoiser l’alimentation intuitive et l’intégrer à votre quotidien, joignez-vous à Karine Gravel lors de son prochain événement Manger librement avec l’alimentation intuitive, qui aura lieu du 14 au 16 février 2020, au Monastère des Augustines. C’est une invitation à manger plus librement et à faire la paix avec votre corps qui vous attend.
« L’objectif de cet événement est de permettre aux participants de développer une relation saine avec la nourriture et une attitude positive à l’égard de leur corps. La formule d’ateliers en petits groupes, qui sera proposée à cette occasion, est une belle opportunité d’échanges et d’apprentissages. »
Karine Gravel, Dt. P., Ph. D., nutritionniste et docteure en nutrition
Les 10 grands principes de cette approche
1. Rejeter la mentalité des diètes
Le corps humain ne peut pas être considéré comme un simple réservoir de calories pouvant être ajoutées ou retirées selon sa volonté, comme le font miroiter les diètes amaigrissantes. Ainsi, Karine Gravel vous invite à une réflexion: comment vous sentez-vous lorsque vous pensez aux diètes amaigrissantes?
2. Honorer sa faim
La faim nous renseigne sur le délai que nous pouvons supporter avant de manger, et non sur la quantité d’aliments à manger, qui elle, réfère au rassasiement. Posez-vous donc la question suivante: est-ce qu’il vous arrive de manger au-delà de vos besoins en raison d’une faim intense?
3. Faire la paix avec les aliments
Le fait de s’interdire de manger certains aliments peut mener à un sentiment de privation. Ce sentiment peut affecter les choix alimentaires et/ou la quantité d’aliments qui est souhaitée. Et vous, quels sont les aliments que vous tentez de vous interdire de manger?
4. Cesser de catégoriser les aliments
Différents types de pensées à l’égard des aliments peuvent occuper notre esprit. Par exemple, se déprécier pour avoir mangé un morceau de gâteau est une pensée nuisible. En ce sens, la nutritionniste et docteure en nutrition vous invite à réfléchir aux pensées liées aux aliments qui vous viennent régulièrement en tête.
5. Découvrir le plaisir de manger
Le plaisir sensoriel réfère aux propriétés des aliments, comme le goût, l’odeur et la texture, qui nous permettent de les apprécier avec nos cinq sens. Quelle place occupe le plaisir de manger parmi toutes vos sources de plaisirs?
6. Considérer sa sensation de rassasiement
La sensation de rassasiement nous renseigne sur la quantité d’aliments qu’il est nécessaire de manger pour se sentir confortable au niveau de l’estomac, et non dans sa tête. Habituellement, quelles sont les raisons qui vous amènent à cesser de manger?
7. Vivre ses émotions avec bienveillance
La nourriture peut servir d’exutoire pour les émotions qui ne sont pas exprimées. On peut manger pour se récompenser, se réconforter, se distraire ou même se punir. Est-ce que certaines émotions sont susceptibles de vous inciter à vouloir manger?
8. Respecter son corps
Respecter son corps implique d’accepter son poids naturel, c’est-à-dire le poids souhaitable pour sa santé. Le poids naturel tend à demeurer assez stable et ne nécessite pas d’efforts titanesques à maintenir. Karine vous invite donc à identifier les parties de votre corps que vous préférez ou qui vous servent bien.
9. Ressentir les bienfaits de l’activité physique
Pratiquer une activité physique juste pour « brûler des calories » n’est habituellement pas une source de motivation efficace à long terme. Tenez-vous compte de vos préférences dans vos choix d’activité physique?
10. Honorer sa santé et ses papilles gustatives
L’alimentation doit être perçue de façon globale. En effet, un seul aliment ne peut pas être responsable d’une carence, du maintien de la santé ou d’une prise de poids. Percevez-vous votre alimentation de façon globale?